TEMOIGNAGES

Ce voyage a été pour moi une grande expérience et a été chargé en émotions et en petits désagréments (moustiques, et chaleur). En émotions, je n’avais jamais imaginé ce qui pouvait se passer en Afrique, surtout dans l’un des 10 pays les plus pauvres du monde. Durant les cours de soutien, ce qui m’a le plus touché, c’est de voir l’implication et la concentration des élèves malgré la misère dans laquelle ils vivent au quotidien. J’ai pris plaisir à leur enseigner les connaissances que j’ai acquises tout au long de ma scolarité. Je garderai de ce voyage un très agréable souvenir !
[/Pablo, élève au lycée St-Joseph les Maristes à Marseille/]

Notre présence au Burkina Faso m’a paru utile aux élèves. En effet, j’ai été surprise par leurs lacunes; cependant, malgré une grande timidité, tous ont fait preuve de bonne volonté pour progresser. Ce fut une expérience très enrichissante grâce aux rencontres que j’ai faites.

[/Camille M, élève au Lycée St-Laurent La Paix-Notre-Dame à Lagny sur Marne/]

Ouagadougou, centre Zoungrana
Vendredi 25 juillet 2014, à l’ombre d’un arbre

Comment décrire en quelques lignes l’intensité des deux semaines que nous venons de vivre à Ouaga? Ce n’est pas possible.

Il faudrait voir les rues rouges de poussière, pleines de trous, de pneus abandonnés, d’ânes, de vélos et de camions rouillés, de vendeurs en tous genres, de chèvres ligotées pieds en l’air trimbalées à moto, ballotées comme des sacs de pommes de terre.

Il faudrait toucher les rugueuses mains d’ébène des enfants qui viennent par vingtaine, vous donner leur bonjour dans une bousculade de sourires d’ivoire et sentir la chaleur d’un air orageux saturé de parfums grillés, de saletés et d’odeurs de bétail.

Il faudrait goûter le piment trop fort et le riz trop fade si précieux à ces familles qui mangent sur une pierre, accroupies à même la poussière. Il faudrait être là, tout simplement là, au milieu de ces gens qui n’ont rien et pourtant si riches de l’essentiel, au cœur de ces vies sans murs sécurisés, ouvertes à tous les vents, si pétillantes.

Au milieu de toutes ces misères, je me demande où se trouve la vraie richesse et je me surprends à les envier. Avoir soif de vivre, me semble soudain plus désirable que de ne plus avoir soif… de rien. Et c’est là, Seigneur, que tout devient possible.
[/Julien C, enseignant lycée St-Joseph les Maristes Marseille/]

Ce fut une aventure enrichissante et difficile à la fois de par le fait d’apprendre à être patient et donner le meilleur de soi-même pour venir en aide à ces enfants qui ont besoin leurs études pour faire progresser un des 10 pays les plus pauvres au monde. Mais ce fut difficile à cause du manque d’échanges de la part de certains et d’une différence de niveau au sein d’une même classe dans laquelle il a fallu s’adapter aux besoins de chacun afin que cette aide soit bénéfique pour tous.

[/Amélie L, élève au Lycée St-Laurent La Paix-Notre-Dame à Lagny sur Marne
/]

Ce voyage humanitaire au Burkina Faso fut très éprouvant, tant physiquement que mentalement. Le dépaysement est total et les gens semblent en paix au Burkina Faso. Malgré cela, l’accueil fut cordial ; les moments passés à l’église, chez les frères capucins, au centre et au village ont été magnifiques. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas un voyage touristique mais humanitaire.
Les émotions ont été intenses

[/Antoine C, élève au lycée St-Joseph les Maristes à Marseille/]

Cette mission nous à également permis de rencontrer des burkinabés qui nous ont beaucoup aidés durant ces 15 jours : Michel et Maxime, nos chauffeurs, Bernadette, la secrétaire de Graines de Joie au Burkina et Emanuel, un jeuna adulte parrainé…. Grâce à eux, nous avons pu découvrir d’autres aspects du pays !

[/Marika D, élève au Lycée St-Laurent La Paix-Notre-Dame à Lagny sur Marne/]

Ces deux semaines passées au Burkina Faso ont été une expérience qui m’a permis d’affronter une triste réalité. Les enfants bien que timides au début ont été adorables et les gens autour de nous très accueillants. Je garde de nombreux souvenirs de ce voyage qui m’a fait réaliser à quel point le fait de se sentir utile pour les autres est important. Je reviendrai sans hésiter au Burkina car c’est une expérience unique.

[/Marie M élève au lycée St-Joseph les Maristes à Marseille
/]

Banlieue de Ouagadougou, 22 juillet 2014,
J’avais pourtant resserré solidement ses amarres, mais mon cœur alla se briser sur ses convictions quand mes yeux lui décrivirent ce paysage lunaire que le clapot de la voiture anime d’une houle à peine soutenable. Une mer de sable que viennent rehausser, épars, des pavillons plastiques noirs et bleus par milliers.
Je ressens soudain une absence terrible. Ce paysage de désolation sans eau, sans espoir, est l’hôte de dizaines de femmes qui amassent du sable qu’elles entassent dans des bacs dont le poids environne les vingt kilos. Il servira à la confection des briques pour les nouvelles habitations. D’autres, affairées au même labeur, portent les enfants sur leurs dos emmitouflés savamment dans un boubou. Les couleurs des tissus jouent avec le noir de leur peau. Nous, Européens, soulignons les couleurs avec le noir du fusain ; eux, Africains, le font le plus naturellement du monde.

Les enfants balayent les cours intérieures, récurrent les marmites et les plats. Ceux qui sont scolarisés font leurs devoirs le soir avec une petite lumière, une luciole d’espoir dans des destins de ténèbres, car l’électricité n’arrive pas jusqu’ici.
Ce qu’il y a de plus frappant, c’est leur déguisement. Je veux parler de l’assemblage souvent insolite pour nous de différents habits de l’industrie du Nord. Mais ce que nous retiendrons, c’est leur sourire unique, celui qui nous apprend que perdre ce qu’on a n’est rien pourvu qu’on l’ait eu.
Rien ne les accable. Ils ne connaissent pas ce qui à nous, nous manquerait ici. Et c’est ainsi qu’ils se réjouissent de ce qui nous ferait sombrer dans le malheur le plus absolu. L’insalubrité est préoccupante. Patricia a tenté d’apporter un ou deux repas à Nathalie et sa famille en leur achetant un pagne.

Les animaux semblent souffrir d’un mal inconnu. La chaleur et le manque de nourriture les empêchent de développer leurs instincts et leurs compétences premiers. Ainsi, le chien famélique n’aboie pas. Je n’ai jamais entendu un chien gronder une poule ou se réjouir de la présence de ses maîtres. Jamais un chien ne court derrière un enfant. Les poules peinent à avancer et picorent dans des flaques boueuses d’urines et saturées en plastiques divers et hors d’usage.

Les routes impraticables ramènent notre vaisseau transformé dans une danse macabre de bosses et de crevasses ; un chemin chaotique mais une voie de vertu, à l’image de la vie de chacune des âmes du peuple burkinabé.

[/Nicolas J, étudiant, Marseille /]

Le Burkina Faso : un pays pauvre mais qui a tellement à nous offrir. L’hospitalité des Burkinabés et des frères capucins est sans égal, il y a toujours un sourire sur leur visage malgré leurs problèmes quotidiens.
Ce voyage a été pour nous, une opportunité car il nous a beaucoup apporté et nous a fait voir différemment les choses de la vie. Certes, il y a la chaleur, l’humidité et les moustiques mais ce ne sont pas ces détails-là qui nous marqueront jusqu’à la fin !

[/Clémence N, élève au lycée St-Joseph les Maristes à Marseille
/]

Les rencontres avec les élèves ont parfois été hésitantes, notamment au début du séjour. Puis, les sourires se formaient sur leurs visages, les bouches se déliaient et l’envie de participer grandissait. Il a fallu apprendre à être patiente et disponible mais c’est agréable et enrichissant que de les voir progresser.

[/Claire, élève au Lycée St-Laurent La Paix-Notre-Dame à Lagny sur Marne/]

Difficile en quelques mots de faire un témoignage de ce que nous avons vécu pendant ces deux semaines, tant d’images se bousculent dans nos têtes.
G comme goûter. Ceux offerts aux enfants le dernier jour. Grand moment de partage pour nous tous.
R comme rires. Ceux des enfants rencontrés dans les villages, étonnés de voir les « blancs ».
A comme attente. Celle des enfants de l’école, attendant tous les matins notre arrivée pour les cours de soutien.
I comme inoubliable. Des moments forts, comme la rencontre avec les frères Capucins et leur générosité.
N comme nourriture. Longue fil d’enfants attendant sagement la distribution du repas offert par l’association Graines de Joie.
E comme école. Celle qui est en train d’être construite grâce à nos actions menées pendant l’année scolaire, et qui est presque terminée.
S comme soudé. Les liens créés avec les gens de là-bas, mais aussi entre l’équipe de Marseille et celle de Lagny.

D comme découverte. Accompagner Patricia lors des VAD fut un moment privilégié pour nous. Les villages, les maisons, les gens… la vie.
E comme émotion ou échange. Parce que c’était eux, parce que c’était nous !

J comme joie. Celle ressentie d’avoir été utile.
O comme ouverture d’esprit. Celle que nous avons voulu transmettre à nos jeunes.
I comme incroyable. Cette ferveur partagée lors de la messe dominicale.
E comme étude. Celle du matin avec les enfants du village, celle du soir chez les frères Capucins.

[/Sophie-Lucile D, enseignante au Lycée St-Laurent La Paix-Notre-Dame à Lagny sur Marne/]

Ce voyage était très agréable par rapport aux contacts que l’on avait avec les élèves du collège au village et ceux de la paroisse des frères capucins. Nous étions tous plus proches des élèves de la paroisse que de ceux du collège. L’hospitalité des frères capucins est sans égale et je n’oublierai jamais la petite Delphine qui s’est mise à pleurer dans mes bras jeudi soir après le gouter. Si j’avais l’opportunité de revenir, j’aimerais que l’on rajoute quelques visites l’après midi !

[/Roxanne C, élève au lycée St-Joseph les Maristes à Marseille/]

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